L'ingénieur, les académies royales et le dessin des cartes et plans en France (XVII-XVIII siècles) / Emilie D'Orgeix
Signatura | Copia | Colección |
---|---|---|
10814 | Capítulo en monografía |
La production de cartes et plans par les ingénieurs militaires est souvent envisagée en
France comme une activité technique obéissant à des codes graphiques fixes mis en place
à partir de la fin de XVII
e
siècle. Adoptant un point de vue plus nuancé, cet article postule
que, dans le contexte de la société de courmise en place par Louis XIV, le dessin militaire,
à l’instar de l’ensemble des productions artistiques, s’est conformé aux débats théoriques
menés dans les différentes académies royales. Reprenant, chapitre par chapitre les prin
cipaux manuels de dessin publiés entre 1680 et 1750 à l’intention des ingénieurs, cet ar
ticle, vise à rappeler combien le dessin militaire est, à ce titre, un « art courtisan » qui
s’est rapidement plié aux notions, parfois subjectives, de convenance, de bienséance et
de bon goût appliqués par l’académie royale de peinture.
P. 315-329
Bibliografía: p. 329
Localización permanente | Código de barras | |
---|---|---|
Fundación Juanelo Turriano | 10814 |
La production de cartes et plans par les ingénieurs militaires est souvent envisagée en
France comme une activité technique obéissant à des codes graphiques fixes mis en place
à partir de la fin de XVII
e
siècle. Adoptant un point de vue plus nuancé, cet article postule
que, dans le contexte de la société de courmise en place par Louis XIV, le dessin militaire,
à l’instar de l’ensemble des productions artistiques, s’est conformé aux débats théoriques
menés dans les différentes académies royales. Reprenant, chapitre par chapitre les prin
cipaux manuels de dessin publiés entre 1680 et 1750 à l’intention des ingénieurs, cet ar
ticle, vise à rappeler combien le dessin militaire est, à ce titre, un « art courtisan » qui
s’est rapidement plié aux notions, parfois subjectives, de convenance, de bienséance et
de bon goût appliqués par l’académie royale de peinture.
P. 315-329
Bibliografía: p. 329